Le nucléaire au cœur du 36ème Sommet franco-britannique
16 mars 2023
Le Sommet bilatéral franco-britannique s’est tenu pour la première fois depuis cinq ans ce vendredi 10 mars. Le nucléaire a été au cœur des discussions entre les deux nations.
A l’occasion de ce Sommet, la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et le ministre britannique de la sécurité énergétique et du Net Zéro, Grant Shapps, ont présidé un séminaire sur l’énergie nucléaire avec des acteurs-clés des deux pays. Stéphane Aubarbier, directeur général délégué d'Assystem, et Simon Barber, directeur général d’Assystem au Royaume-Uni, y ont représenté l’entreprise.
La coopération bilatérale dans le domaine de l’énergie nucléaire est essentielle
Dans un discours prononcé lors du séminaire, Stéphane Aubarbier a appelé à une plus grande coopération internationale : "Nous devons améliorer la capacité des industries nucléaires britannique et française à livrer les projets dans les budgets et dans les temps. Nous y parviendrons en renforçant notre collaboration, en saisissant les opportunités de projets de part et d'autre de la Manche et en développant notre savoir-faire et nos expertises. La réussite des projets en France et au Royaume-Uni dépendra également de l'efficacité de nos chaînes d'approvisionnement et de l'expérience qu’elles acquerront en participant à de nouveaux projets nucléaires dans le monde entier."
Des programmes ambitieux de part et d'autre de la Manche
Les deux pays ont une ambition forte en matière de nouvelles centrales nucléaires sur leur territoire respectif dans le cadre de leurs stratégies de transition énergétique.
Le Royaume-Uni cherche à déployer une capacité nucléaire de 24 GW d'ici à 2050. Le développement de Hinkley Point C, qui sera bientôt suivi de Sizewell C, devrait ouvrir la voie à la construction de nouvelles centrales pour remplacer le parc vieillissant du pays. Quatre des cinq centrales restantes, représentant une capacité de production d'énergie de plus de 5 GW, devant être fermées au cours de cette décennie.
La France a l'intention de construire jusqu'à 14 nouveaux réacteurs EPR2 d’ici à 2050.
Les deux pays ont une longue tradition de collaboration sur des projets d'énergie nucléaire et exploreront les coopérations à établir entre leurs nouveaux projets nucléaires respectifs.
Assystem, un acteur majeur dans l’énergie nucléaire en France et au Royaume-Uni
Présent dans le top 3 des sociétés d’ingénierie nucléaire au monde, le groupe Assystem soutient activement le déploiement de nouvelles centrales nucléaires dans les deux pays et dans le monde entier grâce à ces 6 500 experts. Au Royaume-Uni, Assystem est partenaire de la « Commissioning Alliance » pour Hinkley Point C, membre du Consortium Sizewell C, et fait partie du « UK Design Centre for EPR ».
En France, Assystem est activement engagée dans l'ensemble des projets nucléaires du pays. L’entreprise est née il y a plus de 55 ans pour accompagner EDF dans la construction et la mise en service du parc nucléaire et est toujours impliquée aujourd'hui dans la maintenance du parc existant ainsi que dans les projets de nouvelles constructions (Flamanville 3 et EPR2).
Grâce à ces projets, Assystem facilite activement le transfert de connaissances en intégrant des experts nucléaires français dans ses équipes britanniques, soutenant ainsi le développement d'une main-d'œuvre nationale qualifiée qui permettra de mener à bien les projets nucléaires en Grande-Bretagne, en France et au-delà, au cours des prochaines décennies.
Simon Barber, directeur général d'Assystem au Royaume-Uni, a déclaré : "Une coopération étroite entre le Royaume-Uni et la France est essentielle pour mener à bien les ambitieux programmes nucléaires civils des deux pays, qui fourniront une électricité sûre et décarbonée à nos économies et soutiendront les progrès vers des émissions nettes zéro".