Switch & Act for Inclusion, le podcast, Saison 1
Nathan Petit, athlète de haut niveau et ingénieur projet chez Assystem est l’invité de la première saison. À travers 4 épisodes, découvrez son parcours, de son enfance jusqu'à sa carrière en tant qu'ingénieur projet chez Assystem. Il parle également de sa passion pour le judo et les valeurs qui l’animent, mais aussi de comment il concilie sa vie professionnelle avec son objectif de devenir champion paralympique en 2024.
Épisode 1 : Un rêve d’enfant
Dans cet épisode Nathan aborde son enfance, ses débuts au judo et les valeurs de ce sport, ainsi que la cohabitation avec son parcours étudiant. Il nous raconte également la survenue de son handicap, son parcours dans le cadre d’un diagnostic et l’acceptation de son handicap. Il finit par nous exposer les choix qu’il a dû faire pour ses études et son avenir : privilégier les sciences ou la passion du sport ?
Introduction
Bonjour et bienvenue sur le podcast d'Assystem Switch & Act for Inclusion.
Dans cette première saison, vous découvrirez l'histoire de Nathan, Judoka et ingénieur chez Assystem.
Nathan Petit raconte
Quand on est enfant, je pense qu'on a tous le rêve de devenir un champion dans son sport, donc je rêvais quand j'étais enfant, de devenir un champion de judo. Et puis, au fur et à mesure qu'on grandit et que notre niveau est bon, mais pas suffisamment excellent pour faire du haut niveau, on revient à la réalité et on se dit que le judo c'est une passion et d'en faire sa vie, ça sera compliqué.
Je m'appelle Nathan petit, j'ai 25 ans, je suis en équipe de France, paralympique de judo et également ingénieur projet chez Assystem. Enfant, j'étais plutôt bon, plutôt bon élève à l'école, j'étais très dynamique, peut-être pas hyper actif, mais très dynamique et j'ai commencé le judo à l'âge de 6 ans.
Pas par hasard parce que j'avais un papa professeur de Judo et une maman, ceinture noire aussi. Et en fait, ce qui m'a fait donc rester au judo, c'est 2 choses. La première chose, c'est l'esprit de combativité qu'il y a au judo. J'ai dit que j'étais un enfant dynamique. J'étais un enfant aussi qui aimait bien, voilà, faire la compétition à gagner et au judo, même à l'entraînement, on retrouve cet esprit de gagne et la 2e chose qui m'a fait rester au judo, c'est les valeurs qui sont transmises, qui sont apprises aux enfants. Au judo, c'est des valeurs comme le respect, comme la politesse, comme l'amitié, comme le courage, l'honneur aussi, et c'est des valeurs qui sont fortes pour moi et des valeurs avec lesquelles j'ai grandi, que j'essaie d'appliquer. Pas que dans le judo, mais aussi dans la vie de tous les jours.
Le judo également, c'est un sport intéressant parce que c'est un sport ou on va tomber, où on va chuter, donc on va apprendre à chuter. On va apprendre à comment chuter sans se faire mal et donc on va travailler à maîtriser ces techniques, ces mouvements et donc c'est en chutant et en faisant des techniques qui sont assez complexes dans l'espace et aussi qui font intervenir un partenaire. On n'est pas tout seul, donc c'est pour toutes ces complexités que le judo permet d’acquérir en coordination et de mieux connaître son corps de mieux utiliser son corps aussi.
J'ai commencé à m'apercevoir que ma vue déclinait quand j'avais 15 ans, quand j'étais en 2nde, jusque-là je voyais très bien. Et les signaux qui m'ont alerté sur cette baisse de vue, ça a été d'abord en cours d'histoire-géo où j'avais beaucoup de mal à lire les notes du prof au tableau et donc j'avais tendance à regarder beaucoup le cahier de mon camarade. Et puis l'élément qui a fait que je me suis dit que qu'il fallait consulter, c'était en cours de français, lors d’un moment de lecture. On lisait à voix haute, chacun notre tour un livre et quand es venu mon tour, c'était impossible pour moi de lire ce livre et donc en fait ce qu’il s'est passé, c'est que c'était ma camarade qui lisait le livre à voix basse et moi qui essayait de répéter à voix haute ce qu'elle m'a raconté. Et à partir de ce moment, je me suis dit que qu'il fallait peut-être aller chez l ophtalmo pour avoir éventuellement des lunettes. Quand je vais chez l’ophtalmo, l'ophtalmo me fait essayer plusieurs verres, beaucoup de verres différents, mais sans réussir à trouver lequel corrige mon problème de vue et donc à la fin de l'échange, il n'arrive pas à trouver ce que j'ai et du coup il m'envoie vers un hôpital pour faire des tests avec des machines plus adaptées pour essayer de trouver quel est mon problème de vue.
À partir de là, je vais dans un premier hôpital où je fais toute une série de tests et de là les médecins pensent à la maladie de Stargardt et puis c'est en faisant une vérification dans un centre de recherche dédié, à Montpellier, que les médecins ont confirmé donc la version du premier hôpital, à savoir la maladie de Stargardt.
J'étais soulagé, je pense dans un premier temps parce que on réussissait enfin à mettre un nom, un mot, une explication sur mon problème de vue. Donc je passais de quelque chose d'inconnu à quelque chose de connu. Et puis ensuite, la 2e réaction, quand j'ai appris que c'était une maladie pour laquelle il n’y avait pas de traitement, j'ai plutôt bien pris la nouvelle. Je me suis dit que « OK, pas de problème, il n'y a pas de traitement, il y aura peut-être un traitement dans 10 dans 15 dans 20 ans et qu’en attendant il va falloir s'adapter. »
Comment se traduit en fait ce problème de vue ? C'est une tâche au centre de ma vision et ce qui se passe au centre de la vision, c'est tout ce qui est la vision du détail, donc ça va être des difficultés à la lecture, des difficultés à reconnaître les personnes. Et concrètement, c'est quand on entre dans une salle et qu'on voit une trentaine de personnes, on arrive à reconnaître personne. Quand on se balade dans la rue et qu'on croise une personne, on n'arrive pas non plus à l'identifier. Quand on est en cours, on n'arrive pas à lire au tableau, on arrive. On va lire son cahier à moins d'être à 5 cm de son cahier et donc c'est pas mal de petites choses pour lesquelles il faut trouver des astuces pour réussir à avancer.
Quand on a un sens défectueux, on a tendance à développer d'autres sens. Pour moi, j'ai développé l’ouïe et donc j'avais une écoute assez forte.
Et comment ça se traduit dans la vie ? En cours, par exemple, on va avoir une écoute forte du professeur pour pouvoir prendre le maximum de notes, ce qui fait que seulement en écoutant le professeur et sans avoir la vision de ce qu'il écrit au tableau, j'arrivais à avoir des notes assez complètes. De la même manière, quand on arrive dans une pièce, on va se focaliser sur l'écoute, sur ce que disent les gens, pour arriver à reconnaître les voix et comme ça, reconnaître les personnes.
C'est toutes des astuces qui vont nous permettre de, avec un sens, essayer de substituer le sens qu'on a perdu.
Alors, malgré ce problème de vue, je continue mon sport, le judo. La chance que j'ai avec le judo, c'est que c'est un sport qui ne nécessité pas forcément l'usage de la vue, contrairement à des sports de balle où j'aurais dû arrêter donc la rupture en fait entre avant ce problème de vue et après ce problème de vue, il n'y en a pas vraiment eu les seules difficultés qu'il y a au judo avec un problème de vue, c'est au niveau de la garde et donc malgré ce problème de vue, j'ai continué les compétitions de judo malgré la difficulté de saisir à la garde. Et je vais continuer à être assez performant en compétition.
J'avais des podiums en niveau régional et des participations sur des championnats de France.
Et vient le choix de soit partir en sport-Études pour performer dans le judo ou de poursuivre dans les études pour avoir une carrière professionnelle standard. Mon niveau en judo était bon mais n'était pas excellent non plus. Je n'étais pas champion de France, j'étais bon élève comme je l'ai dit et j'avais des bons résultats et j'avais un goût prononcé pour les sciences.
Et donc le choix que j'ai fait, c'était de poursuivre mes études plutôt que de partir en sport-études avec la possibilité de ne pas gagner ma vie dans le judo. Ce choix fait, je me dirige donc vers une classe préparatoire pour ensuite intégrer une école d'ingénieur et avec cette classe préparatoire qui me demande beaucoup de travail, je diminue un peu le rythme au judo. Avant d'intégrer mon école d'ingénieur où j'ai intégré l'équipe de France Paralympique de Judo.
Outro
Voix générique : Pour suivre la suite du parcours de Nathan, ne manquez pas le prochain épisode.
Nathan Petit : J'ai eu pour objectif de me concentrer à 100% sur mon sport en vue des Jeux paralympiques de Paris en 2024. Jusqu'à ce qu'une occasion vienne se présenter à moi.
Épisode 2 : Une opportunité qui change tout !
Pendant ses années d’école d’ingénieur, Nathan est repéré et sélectionné en équipe de France paralympique. Alors qu’il termine ses études et poursuit sa carrière de sportif de haut niveau, Nathan a l’opportunité d’intégrer Assystem sur un poste d’ingénieur projet, tout en aménageant son poste de travail et notamment ses horaires. Une opportunité qui lui permet de ne pas choisir mais mener de front sa carrière sportive et sa carrière d’ingénieur en travaillant sur une mission qui lui plait !
Introduction
Bonjour et bienvenue sur le podcast d'Assystem Switch & Act for Inclusion.
Dans cette première saison, vous découvrirez l'histoire de Nathan, Judoka et ingénieur chez Assystem.
Nathan Petit raconte
J'ai commencé à entendre parler du Judo Paralympique, donc du Judo pour les déficients visuels, quand j'étais en classe préparatoire, je faisais des semaines très denses, des semaines de 60/70 h de travail par semaine. Donc là, la pratique du judo à l'entraînement déjà, elle était réduite. Je faisais toujours un entraînement de judo par semaine. C'était indispensable pour moi. Ça me permettait de souffler. De décompresser par rapport au travail intense de la classe préparatoire. Et la compétition de la même manière était diminuée. Je faisais toujours les championnats importants, les championnats départementaux, les championnats régionaux. Mais tous les tournois étaient plus limités.
J'ai eu la chance de participer à une compétition où il y avait un entraîneur de l'équipe de France Paralympique de Judo, donc sur cette compétition, il m'a observé, comme je l'ai dit, je ne faisais pas beaucoup d'entraînement, donc j'avais un niveau bon, mais qui n'était pas mon top niveau. Donc sur cette compétition, l'entraîneur de l'équipe de France a décidé de me sélectionner sur certains stages de l'équipe de France, donc sur certains entraînements, pour continuer d'évaluer mon niveau. Et puis une fois que j'intègre mon école d'ingénieur et que le rythme de travail diminue, j'ai commencé également à participer à des compétitions internationales. Ma première compétition internationale, c'était sur un tournoi en Lituanie où je termine à la 5e place, donc pas de médaille, mais je ne suis pas très loin du podium non plus.
Au fur et à mesure de mes années d'école d'ingénieur, j'augmente mes niveaux d'entraînement jusqu'à avoir une pratique de haut niveau et puis ensuite je suis sur la fin de de mon école d'ingénieur. J'ai pour objectif de me concentrer à 100% sur mon sport en vue des Jeux paralympiques de Paris en 2024. Jusqu'à ce qu'une occasion vienne se présenter à moi et cette occasion, c'est une opportunité de travailler en tant qu’ingénieur tout en adaptant mon emploi du temps et c'est quelque chose de super important parce que travailler en tant qu’ingénieur et en même temps être sportif de haut niveau, ce sont 2 choses qui sont incompatibles et donc l'aménagement et l'offre qui m'est faite par Assystem, de concilier ces 2 choses en adaptant mon temps de travail, c'est une super opportunité que je ne pensais pas possible et que j'ai saisi tout de suite parce que c'était aussi important pour moi de pouvoir continuer à la suite de mon diplôme d'ingénieur, à travailler, à développer mes compétences et mes connaissances.
Je m'étais préparé et avoir un trou entre mon diplôme d'ingénieur et la fin de ma carrière sportive et cette opportunité a été super pour moi, pour justement développer ses compétences et ses connaissances.
La rencontre entre Assystem et moi, elle s'est faite grâce à un organisme qui s'appelle l'Agence nationale du sport. C'est un organisme qui existe pour accompagner les sportifs financièrement, pour accompagner les sportifs dans leur suivi socioprofessionnel et dans leur reconversion. Et donc, c'est un organisme également qui est en lien avec les entreprises et qui met en lien les profils de sportifs qui correspondent aux attentes de l'entreprise. Pour les sportifs de haut niveau, il y a des dispositifs qui existent, ce sont des CIP, des conventions d'insertion professionnelle. Ces CIP on en retrouve beaucoup avec l'armée ou les douanes puisqu'elles ne demandent pas beaucoup de travail de la part des sportifs de haut niveau. On n’en retrouve pas beaucoup dans le monde de l'ingénierie, déjà parce qu'il y a pas beaucoup de sportifs qui sont ingénieurs et c'est aussi pour cette raison que je m'attendais pas à pouvoir travailler en même temps qu’être sportif de haut niveau. Et donc quand j'entends parler qu'Assystem cherche un ingénieur sportif de haut niveau, j'ai tout de suite saisi cette opportunité.
Quand j'arrive, je suis assez impressionné parce que mon premier jour, je le fais sur le site de La Défense. Je rencontre Justine qui va m'intégrer et qui va me faire découvrir toutes les équipes qui sont présentes sur le site de La Défense. Et là je sens tout de suite de la bienveillance et je me sens tout de suite intégré à l'entreprise. Je rencontre différentes personnes, je commence à discuter avec différentes personnes et en fait ce premier jour, il se passe super bien pour moi. J'ai commencé à discuter avec mes managers, ils avaient réfléchi en amont à plusieurs projets, à plusieurs missions qui pourraient correspondre à mon profil. La difficulté c'était de trouver une mission pour moi qui correspond justement à mon emploi du temps quand on travaille un jour et demi par semaine comme je le fais pour pouvoir faire mes entraînements, c'est difficile de travailler avec une équipe, c'est difficile de travailler avec des personnes qui travaillent toute la semaine et donc l'objectif c'est de trouver un projet sur lequel je pouvais avancer en autonomie, sans les mêmes contraintes que les autres équipes ont, c'est à dire travailler avec des jalons, avec des deadlines, etc. L'objectif pour moi, c'était de trouver un projet, justement, où je pouvais avancer sans toutes ces contraintes.
La mission qui m'a été confiée, ça a été de travailler sur un projet digital : la digitalisation du Rex, du retour d'expérience. Qu'est-ce que ça signifie ? En fait, chez Assystem on a beaucoup d'experts et beaucoup d'ingénieurs et tous ces experts et tous ces ingénieurs, ils peuvent partir, ils peuvent changer de poste, ils peuvent quitter Assystem, partir à la retraite, changer d'entreprise et donc l'idée c'est de ne pas perdre en fait toutes leurs connaissances et tous leurs savoirs et de capitaliser sur ces savoirs et ces connaissances. Et donc mon travail, c'est de recueillir toutes ces connaissances, de pouvoir les stocker et ensuite de pouvoir les diffuser à tous les collaborateurs d'Assystem pour qu'on puisse capitaliser et se servir de toutes ces connaissances et de tous ces savoirs. Ce projet de transmission de connaissances, il est super intéressant pour moi et à travers mon parcours sportif, tout ce que j'ai pu apprendre dans le judo et comment j'essaie de le transmettre à mes copains au judo, aux plus jeunes de l'équipe de France. J'essaye aussi de l'inclure dans ma mission chez Assystem et je pense que c'est aussi un atout, de se servir de cette transmission de connaissances que je peux avoir dans le monde du judo, d'essayer de l'appliquer aussi dans le monde de l'entreprise. Ça apporte un regard nouveau et peut-être des nouvelles manières d'avancer et obtenir plus de bénéfices ou des résultats plus performants.
Outro
Voix générique : Pour suivre la suite du parcours de Nathan, ne manquez pas le prochain épisode.
Nathan Petit : L'inclusion, c'est l'action de trouver la meilleure place pour chaque individu et de valoriser chacun de ces individus en fonction de leur spécificité. Si une entreprise ne pratique pas l'inclusion, elle pratique l'exclusion.
Épisode 3 : La diversité pour un regard différent
Pourquoi recruter un profil atypique ? Quels avantages et apports individuels et collectifs ? Qu’est-ce que l’inclusion ? Nathan nous partage sa vision de la diversité et la richesse que cela représente au sein du collectif de travail : soft-skills du sportif transposables dans le monde professionnel, inclusion, aménagement de poste, acceptation du handicap, acceptation et tolérance… Et vous, quelle est votre vision ?
Introduction
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Dans cette première saison, vous découvrirez l'histoire de Nathan, Judoka et ingénieur chez Assystem.
Nathan Petit raconte
Je pense que pour une entreprise c'est important d'aller chercher des profils divers, des sportifs de haut niveau qui ont à apporter les compétences qu'ils auront développé dans leur sport, des personnes qui sont porteuses de handicap, qui vont également pouvoir apporter un regard différent, pouvoir imaginer des besoins différents. Je pense que la diversité, c'est une force et qu'il faut lui donner sa place.
Je suis le premier sportif de haut niveau à travailler en tant qu’ingénieur chez Assystem. C'était aussi important pour moi de pouvoir continuer à la suite de mon diplôme d'ingénieur, à travailler, à développer mes compétences et mes connaissances.
Quand on est sportif de haut niveau, on développe beaucoup de compétences, on développe la gestion du stress, on a un sens de l'effort qui est démultiplié, on sait fixer des objectifs et mettre en place des stratégies et des plans d'actions pour atteindre ces objectifs. Donc je pense que le sportif de haut niveau, il a vraiment des compétences qui sont riches et très intéressantes pour l'entreprise.
Pour moi la diversité, c'est le fait d'avoir des personnes différentes qui ont des spécificités uniques aussi, et ça permet de rendre un groupe hétérogène, d'avoir une pluralité et du coup de donner une certaine richesse à ce groupe.
L'inclusion pour moi, elle est en lien avec la diversité. L'inclusion, c'est l'action de trouver la meilleure place pour chaque individu et de valoriser chacun de ces individus en fonction de leur spécificité. Et c'est pour ça qu'il y a un lien très fort entre diversité et inclusion. Pour moi, la diversité et l'inclusion, c'est quelque chose de super important dans une entreprise. Et s’il n’y a pas d'inclusion, si une entreprise ne pratique pas l'inclusion, elle pratique l'exclusion. Et comme ça, c'est plus facile de se rendre compte que l'inclusion, c'est primordial.
Alors chez Assystem, comment se traduit l'inclusion ? Tout d'abord, avec des aménagements. Donc, comme je l'ai dit, j'ai des problèmes de vue qui nécessitent d'avoir des aménagements pour que je sois à ma place. Que je sois performant dans ma mission, dans mes projets et ça se traduit concrètement avec l'utilisation d'un grand écran d'ordinateur, d'avoir des outils qui sont déjà existants sur les ordinateurs, c'est facile avec le numérique de pouvoir travailler, de pouvoir zoomer, de pouvoir voir correctement son écran.
J'ai plusieurs messages pour les personnes qui sont porteuses de handicap. Pour moi, la première chose, importante : chacun est unique et donc il faut réussir à accepter son handicap, à avancer avec son handicap. Et si vous acceptez votre handicap, vous allez pouvoir trouver des entreprises comme Assystem qui vont vous aider à trouver votre place, à mettre en place des aménagements qui vous feront oublier votre handicap et qui vous feront sentir performants dans ce que vous entreprenez et donc épanouis.
Dans 5 ans, je me vois encore travailler chez Assystem. J'ai également des ambitions. Dans 5 ans, je ne sais pas à quel poste je serai. Je sais que j'ai envie de gagner en expérience dans mon poste en étant ingénieur projet, j'ai envie de travailler sur différents projets, d'acquérir de l'expérience sur différents types de projets pour pouvoir ensuite évoluer.
Switcher pour moi, c'est passer d'un état à un autre, donc de passer d'une consommation qui n'est pas forcément adaptée à une consommation bas carbone. C'est aussi passer d'un monde exclusif à un monde inclusif. C'est passer à un monde digital puisque les outils numériques et digitaux vont nous permettre d'être plus performants dans tous nos métiers.
Outro
Voix générique : Pour suivre la suite du parcours de Nathan, ne manquez pas le prochain épisode.
Nathan Petit : L'objectif ultime que j'ai, ce sont les Jeux paralympiques de Paris en 2024, et pas seulement de participer à ces Jeux paralympiques, mais de décrocher l'or, d'obtenir le titre de champion Paralympique.
Épisode 4 : Objectif devenir champion
Introduction
Bonjour et bienvenue sur le podcast d'Assystem Switch & Act for Inclusion.
Dans cette première saison, vous découvrirez l'histoire de Nathan, Judoka et ingénieur chez Assystem.
Nathan Petit raconte
L'objectif ultime que j'ai, ce sont les Jeux paralympiques de Paris en 2024, et pas seulement de participer à ces Jeux paralympiques, mais de décrocher l'or, d'obtenir le titre de champion Paralympique. Pour atteindre cet objectif ultime des Jeux paralympiques, on a besoin de se fixer des objectifs intermédiaires.
Sur la saison 2022, il y avait le championnat d'Europe qui s'est déroulé sur le mois de septembre où j'avais l'objectif de terminer champion d'Europe. Il se trouve que je termine à la 2e place, vice-Champion d'Europe avec une blessure donc, qui peut expliquer cette 2e place. Malgré tout, je ne m’en contente pas et je suis sur la bonne voie parce que je n’étais pas loin de l'objectif. Malgré tout, il va falloir recorriger certaines choses à l'entraînement. Que je gagne ou que je perde, j'analyse mes combats, j'analyse pourquoi je perds, j'analyse pourquoi je gagne. Et pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Et ça, c'est très important pour moi : il faut échouer pour ensuite pouvoir réussir.
Cet objectif ambitieux de devenir champion paralympique à 2024, il peut être pressant. Et comment on arrive à gérer la pression de cet objectif ? C'est en trouvant du plaisir dans la pratique sportive, c'est aller à l'entraînement en étant heureux de pratiquer son sport. Quand on fait du sport à haut niveau, il est indispensable d'être passionné par son sport. Si on n'a pas la passion, on ne va pas pouvoir travailler, on ne va pas pouvoir fournir tous les efforts qui sont nécessaires pour performer. Ce qui va nous permettre de performer, d'aller chercher des titres, c'est tout le travail de préparation qu'on va faire en amont et aussi dans la tête, c'est cette envie, c'est la faim d'aller chercher les médailles, c'est les 2 choses qui sont importantes pour atteindre ces objectifs.
Pour moi, c'est important d'avoir un équilibre entre ma pratique sportive et la sollicitation intellectuelle que je peux avoir. Ma semaine classique s'articule autour de mes entraînements et autour de mon travail chez Assystem. Une journée classique, c'est un entraînement de préparation physique de 2h, un entraînement de judo de 2h et, sur certaines journées, je vais également venir travailler chez Assystem. Donc cette articulation entre mes entraînements et la sollicitation intellectuelle que je peux avoir en travaillant chez Assystem et cet équilibre pour moi, il est important parce que j'ai besoin de pouvoir évacuer, de pouvoir décompresser du sport. C'est un sacré challenge de réussir à être performant dans ce double projet sportif/professionnel.
C'est vrai que c'est difficile d'avoir la vie d'un jeune de 25 ans. On s'entraîne beaucoup. Comme on a également besoin d'avoir une hygiène de vie qui est irréprochable et donc ça veut dire limiter les sorties, voire pas faire de sortie, pas d'alcool, faire attention à ce qu'on mange, donc forcément notre vie de jeune, elle va être différente des autres jeunes. Mais je pense que c'est important quand même de garder un lien avec cette vie, avec ces sorties pour ne pas exploser : profiter de ses amis, sortir avec ses amis tout en conciliant la pratique de haut niveau, c'est quelque chose qui est très difficile à faire. Il y a énormément de sacrifices mais malgré tout, il faut réussir à trouver de la place pour garder un lien avec la vie sociale.
Enfant, et même quand j'ai grandi, je me suis toujours dit que le judo ferait partie de ma vie. Le judo, c'était une passion, c'est encore une passion, malgré l'usage intensif que j'en fais. Et je me suis toujours dit qu’il y a différentes manières de pratiquer le judo. Il y a le judo loisir qu'on fait à l'entraînement, avec les copains. Et puis je me suis toujours dit que je trouverais une manière de pratiquer le judo qui conviendrait avec ce que j'ai envie d'en faire.
J'ai du mal à me souvenir de ma première médaille quand j'étais enfant. Je me souviens que je faisais beaucoup de médailles et beaucoup de médailles d'or, donc j'étais très content de toutes ces médailles d'or. Et à l'inverse, dès que je n’avais pas de médaille d'or, j'étais beaucoup moins content et j'avais tendance à tirer un peu la gueule.
Si je pouvais parler au Nathan de 6 ans, je lui dirais de s'investir à fond dans tout ce qu’il va mener comme projet dans sa vie, de saisir toutes les opportunités qu’il pourrait avoir et de prendre plaisir à tout ce qu'il va entreprendre.
Outro
Vous venez d'entendre l'histoire du parcours inspirant de Nathan Petit sur Switch & Act for Inclusion, le podcast inclusif d'Assystem.
L'offre d'Assystem d'adapter mon temps de travail pour concilier ma carrière d'ingénieur et mon statut de sportif de haut niveau est une opportunité incroyable. Ces deux activités me semblaient auparavant incompatibles.
Les switchers témoignent
Floriane Leost
Cheffe de projet recrutementRobin Schoen
Ingénieur ProjetBenoît Bouverne
NCIO Contract ManagerEmmanuelle Capiez
Vice-Présidente Senior en charge des Ressources HumainesRejoignez les switchers
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