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Switchers vous est proposé par Assystem. Vous souhaitez accélérer la transition énergétique partout dans le monde ? Rejoignez Assystem et le collectif des Switchers. Créons ensemble un futur énergétique fiable et viable pour tous.

GÉNÉRIQUE

VOCAL CANDIDAT

Faustine : « Bonjour, moi c'est Faustine. J'ai vu que Assystem proposait de nombreuses offres d'emplois dans le nucléaire, et ça m'intéresse. Mais ce qui m'intéresse surtout, ce sont les projets sur lesquels je peux travailler aujourd'hui et demain. Je sais que la filière nucléaire est très attractive et dynamique, mais je me demande quels sont les projets spécifiques sur lesquels je pourrais m'engager si je rejoignais Assystem. »

INTRODUCTION

Bienvenue dans Switchers. Switchers, c'est un lien direct entre le groupe Assystem et les candidats qui souhaitent postuler et qui s'interrogent sur le fonctionnement de l'entreprise. Carrière, management, engagement, valeurs : dans Switchers, pas de sujet tabou. Vous nous envoyez votre question en vocal directement via WhatsApp. Le lien est disponible dans le résumé du podcast. Un vocal et sélectionné dans chaque épisode, et un Switcher vous répond. Les Switchers, ce sont les collaborateurs d’Assystem. Ils sont plus de 7500 aujourd'hui à accompagner les projets au service de la transition énergétique. Ils seront encore plus nombreux demain, peut être avec vous. Vous pouvez rejoindre leur collectif en postulant sur Assystem.com.

INTERVIEW

Anne-Charlotte : Vous avez tout à fait raison Faustine. Chez Assystem, il y a de nombreuses opportunités dans le domaine du nucléaire. Il y a aujourd'hui près de 5000 experts du nucléaire dans le groupe et à l'horizon 2030, ce chiffre devrait doubler. Ça implique donc de recruter massivement 1500 nouveaux. Switcher devrait nous rejoindre en 2024 et sûrement plus dans les années à venir. Pour parler des projets actuels et futurs sur lesquels travaillent nos experts du nucléaire, j'ai invité Julien Malezieux. Bonjour Julien.

Julien : Bonjour Anne-Charlotte

Anne-Charlotte : Alors Julien, vous êtes arrivé en 2015 chez Assystem en tant qu'ingénieur commercial et vous avez pas mal évolué depuis. Vous êtes aujourd'hui directeur des opérations des activités d'ingénierie sur les réacteurs. Vous connaissez donc bien les activités d'Assystem dans le nucléaire. Pour commencer, est-ce que vous pouvez nous dire un mot sur l'histoire d’Assystem dans le nucléaire ?

Julien : Comme vous le disiez, Anne-Charlotte, Assystem c'est un groupe de 7500 personnes qui a été créé il y a 60 ans par notre PDG actuel, Dominique Louis. C'est une société d'ingénierie qui intervient sur l'ensemble du cycle de vie du nucléaire et des industries complexes, avec des activités pour le programme nucléaire français majoritairement, mais également pour les autres technologies nucléaires. Et comme vous le disiez, le groupe a historiquement accompagné la mise en service du parc nucléaire français.

Anne-Charlotte : Alors parlons maintenant de quelques-uns des projets qui pourraient intéresser Faustine et tous les autres candidats qui nous écoutent. L'un des gros chantiers du moment, c'est celui des EPR2, sur lequel travaillent d'ailleurs vos équipes, je crois ?

Julien : Tout à fait. Comme vous le savez, Emmanuel Macron a annoncé en 2021, lors de son discours à Belfort, le programme France Relance 2030 pour le nucléaire. Dans ce discours, il a annoncé la relance du nucléaire français avec la construction de six nouveaux EPR2 sur le sol français. Ces six réacteurs seront répartis sur trois sites : le premier à Penly, le deuxième à Gravelines, et le troisième dans la région Rhône-Alpes, plus précisément au Bugey.

Pour l’instant, six réacteurs sont annoncés, mais on parle potentiellement de quatorze à l’avenir. Forcément, ça a relancé un volume d’activité très important en France, surtout pour l’ingénierie du nouveau nucléaire français. Ça a fortement boosté nos activités, notamment en ingénierie, parce qu’on est actuellement en pleine phase de travail sur ce qu’on appelle, en ingénierie, le basic design et le detailed design du projet EPR2.

Effectivement, de mon côté, étant en charge des activités lyonnaises au sein de la BU ingénierie réacteurs, on intervient sur les études de design de ce qu’on appelle l’îlot nucléaire de l’EPR2. Actuellement, on a beaucoup d’activités pour finaliser cette phase de design et se préparer à démarrer la phase de detailed design, qui commencera après l’été.

Anne-Charlotte : Aux côtés des EPR2, il y a également des petits réacteurs, des AMR et de SMR, de plus petite puissance. Quel est le rôle d’Assystem sur ces projets ?

Julien : Déjà, il y a deux types de projets. D’un côté, on a le SMR, le petit réacteur modulaire de troisième génération développé par EDF en France, appelé le SMR NUWARD. Ce projet est porté par une filiale du groupe EDF, et Assystem intervient également dessus pour les études d’ingénierie, que ce soit à Lyon ou à Paris.

Et puis, en parallèle des annonces d’Emmanuel Macron, il y a eu cette volonté de lancer un investissement massif dans de nouvelles technologies, notamment celles de la quatrième génération des AMR. Cela a entraîné un grand nombre de projets et la création de plusieurs entreprises autour de technologies comme le réacteur au sel fondu, au plomb liquide, et bien d’autres. Tout cela a intensifié les activités autour des AMR.

Chez Assystem, on intervient également dans ces phases d’études d’ingénierie multi-métiers, avec des activités un peu partout en France, et notamment à Lyon, au sein de mes équipes, pour certains de ces projets.

Anne-Charlotte : Il faudra encore quelques années avant que les premiers EPR2 ou les AMR/SMR soient mis en service. D'ici là, il faut continuer à entretenir le parc existant, voire prolonger sa durée de vie. Que fait Assystem sur ce sujet ?

Julien : Tout à fait, et c’est un point important à souligner. La relance du nouveau nucléaire, avec les premiers bétons – ces jalons souvent utilisés pour marquer le début des chantiers de construction – ne se fera pas avant 2029-2030 pour les premiers réacteurs, qu’il s’agisse des EPR ou des AMR/SMR.

Évidemment, cela pose un enjeu majeur en France : prolonger la durée de vie des centrales nucléaires actuelles. Vous le savez, on a actuellement 58 réacteurs en fonctionnement, et leur durée de vie devra être étendue à 40, 50, voire 60 ans, comme le souhaite le gouvernement. Cela implique énormément de travaux en cours : de la maintenance, des études pour optimiser les équipements existants, ou encore le remplacement de certains d’entre eux afin d’assurer la continuité et la fiabilité de ce parc

Par exemple, nos équipes lyonnaises sont fortement impliquées dans ces études d’ingénierie, à la fois pour le nouveau nucléaire et pour l’ingénierie liée au parc en exploitation. Chez Assystem, on a également une business unit dédiée qu’on appelle la Business Unit Base Installée, qui intervient principalement directement sur les centrales nucléaires. Elle s’occupe des activités de maintenance, d’installation de travaux, et de pilotage, notamment lors des visites décennales. Ces visites sont des phases d’arrêt programmées, où on effectue des travaux de maintenance, de remplacement d’équipements, et tout ce qui est nécessaire pour garantir le bon fonctionnement des centrales.

Anne-Charlotte : Et tous ces réacteurs, il faut les alimenter. Il est également nécessaire de travailler sur le cycle du combustible. Là encore, Assystem joue un rôle important ?

Julien : Tout à fait, et c’est une autre BU d’Assystem, qu’on appelle la BU C2D, pour Cycle, Démantèlement et Déchets. Elle intervient massivement en France sur ce qu’on appelle l’amont et l’aval du cycle du combustible.

Pour faire simple, le parc nucléaire français a besoin de combustible pour faire fonctionner ses centrales. Cela implique des activités en amont, comme la préparation et l’enrichissement du combustible. Ensuite, une fois utilisé, ce combustible doit être retraité, stocké, et les déchets associés à la production nucléaire doivent être gérés.

Avec le parc nucléaire français en pleine exploitation, son renouvellement à venir, et l’émergence des nouvelles technologies dont on parlait tout à l’heure, cela génère des volumes d’activité importants autour de la gestion du cycle du combustible. Par ailleurs, une part significative de nos activités concerne le démantèlement, comme c’est le cas actuellement avec Fessenheim, dont l’arrêt a été annoncé il y a quelques années, et avec d’autres centrales du parc qui suivront.

Anne-Charlotte : Alors là, on parle de la France, mais Assystem accompagne aussi de nombreux projets en Europe et à travers le monde, n'est-ce pas ?

Julien : Tout à fait. Comme je vous le disais tout à l’heure, 50 % de nos activités se font à l’international. Assystem s’est d’ailleurs beaucoup développé à l’étranger depuis les années 2000. Aujourd’hui, on intervient dans 12 pays, avec deux pôles majeurs derrière la France. Le premier, c’est le Royaume-Uni, qui est un pays très nucléarisé. On y compte plus de 1000 collaborateurs qui travaillent majoritairement dans le nucléaire, un peu comme en France, que ce soit sur le parc nucléaire britannique, sur des projets de nouveaux réacteurs, ou encore dans le domaine de la fusion.

Ensuite, on a également beaucoup développé nos activités au Moyen-Orient et en Asie centrale, notamment en Arabie Saoudite, aux Émirats, et dans les pays voisins. Ces zones concentrent des projets nucléaires, mais aussi des infrastructures complexes. En parallèle, on a significativement renforcé nos activités en Inde, un marché clé pour nous. Là-bas, on intervient sur des projets d’infrastructures classiques, comme le transport ou l’industrie, mais aussi pour accompagner le programme nucléaire indien.

Ce développement international va se poursuivre dans les années à venir, car le marché nucléaire mondial est en forte expansion. Pour finir, on peut aussi mentionner l’Europe, où la relance du nucléaire est un enjeu important. La France porte son propre programme nucléaire, mais l’Europe centrale, dans le cadre de la transition énergétique, investit également massivement dans le nucléaire.

Anne-Charlotte : Et il est tout à fait possible de commencer à travailler chez Assystem en France pour aller ensuite travailler sur un projet à l'international. On en parlait justement dans un épisode précédent avec Benoit qui nous a partagé son expérience, chez Assystem en matière de mobilité professionnelle. Si ce n'est pas déjà fait, c'est le moment d'aller l'écouter. Merci Julien pour votre éclairage sur les projets menés par le groupe dans le domaine du nucléaire.

Julien : Merci Anne-Charlotte.

Anne-Charlotte : J'espère que cette discussion a permis de répondre à la question de Faustine et à toutes celles qu'on a reçues en lien avec cette thématique. Si vous aussi vous souhaitez poser une question sur le fonctionnement d’Assystem, sur l'aventure professionnelle qui pourrait être la vôtre, envoyez-nous tout simplement un vocal WhatsApp via le lien disponible dans le résumé de l'épisode et sur nos réseaux sociaux. Nous essaierons de répondre à toutes vos questions dans ce podcast. Et si vous souhaitez rejoindre le collectif des Switchers ou devenir collaborateur d'Assystem et accompagner des projets au service de la transition énergétique, et bien vous pouvez postuler sur le site Assystem.com.

C'était Switchers, en lien direct entre le groupe Assystem et les candidats qui souhaitent postuler et qui s'interrogent sur le fonctionnement de l'entreprise.

À très vite pour un prochain épisode.